Rhum : Blanc, Ambré, Vieux et Agricole des Meilleurs Terroirs
Rhum

RHUM

Le rhum est l’un des spiritueux les plus appréciés dans le monde, symbole de diversité et d’exotisme. Issu de la canne à sucre, il se décline en deux grandes familles : le rhum agricole, élaboré à partir de pur jus de canne, et le rhum traditionnel, distillé à partir de mélasse. Chaque terroir apporte sa signature aromatique : les rhums des Antilles françaises comme la Martinique et la Guadeloupe séduisent par leur fraîcheur végétale et leurs notes d’agrumes, tandis que les rhums hispaniques (République Dominicaine, Cuba, Panama…) sont réputés pour leur rondeur et leur douceur. Les rhums anglais de Jamaïque, Trinidad ou Barbade se distinguent par leur puissance aromatique et leurs esters intenses. Vieilli en fûts de chêne, le rhum développe des arômes complexes allant de la vanille et des épices aux fruits secs, cacao et notes boisées selon la durée et le type de maturation. Dégusté pur, en ti-punch, en cocktail classique comme le Mojito ou le Daiquiri, ou en assemblages premium, le rhum offre une palette de styles pour tous les amateurs. Qu’il soit blanc, ambré, vieux ou arrangé, il reflète un savoir-faire ancestral et l’identité de chaque région productrice. Découvrez notre sélection de rhums du monde, soigneusement choisie pour représenter la richesse et la diversité de cet univers incontournable des spiritueux.


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      Les origines et l’histoire du rhum


      Le rhum, qu’on l’appelle rhum en français, rum en anglais ou ron en espagnol, est bien plus qu’un simple spiritueux : il est l’héritier direct de l’histoire des grandes découvertes, de l’esclavage et du commerce triangulaire. Issu de la canne à sucre, il a traversé les siècles en portant les stigmates d’un passé parfois sombre, mais aussi en devenant l’un des alcools les plus universels et appréciés au monde.

      Les premières mentions d’une eau-de-vie issue de la canne à sucre remontent au XVe siècle, lorsque les Espagnols introduisent la plante dans les Caraïbes après le voyage de Christophe Colomb en 1493. Rapidement, les colons comprennent que le jus de canne fermenté puis distillé peut donner une boisson forte et énergique. Ce breuvage rudimentaire, appelé à ses débuts « kill-devil » (tue-diable) à la Barbade, était d’abord réservé aux esclaves et aux marins. Son goût était brutal, mais sa force lui assurait une popularité immédiate.

      Au XVIIe siècle, le rhum devient un produit stratégique pour les puissances coloniales. Les Anglais, Français et Espagnols développent la culture intensive de la canne à sucre dans leurs colonies, profitant de la main-d’œuvre esclave pour alimenter un commerce florissant. Le rhum est échangé contre des esclaves et des produits manufacturés, devenant un pilier du commerce triangulaire. Symbole de la mer et des marins, il est même distribué quotidiennement aux soldats de la marine britannique sous forme de ration, connue sous le nom de « tot ».

      Mais au-delà de cette histoire liée à l’exploitation, le rhum acquiert progressivement une dimension culturelle. Dans chaque île, il se teinte de traditions locales et reflète un art de vivre. La Jamaïque développe des rums lourds et puissants, riches en esters, tandis que Cuba et Porto Rico optent pour des rons légers, plus doux et accessibles. La Martinique et la Guadeloupe, sous influence française, créent le rhum agricole, produit à partir du pur jus de canne. Ainsi, chaque terroir et chaque peuple impriment leur identité dans cet alcool.

      Aujourd’hui encore, le rhum conserve ce double visage : celui d’une boisson festive et universelle, mais aussi celui d’un produit de terroir, porteur d’histoires et d’authenticité. Qu’il soit dégusté dans un ti’punch en Martinique, dans un Daiquiri cubain ou dans un Navy Grog jamaïcain, le rhum est avant tout une invitation au voyage.


      Le rôle du sucre dans l’essor du rhum

      L’histoire du rhum est indissociable de celle du sucre. Introduite en Europe dès les croisades, la canne à sucre devient au Moyen Âge une denrée rare et précieuse, surnommée « l’or blanc ». À partir du XVe siècle, les Portugais installent les premières plantations aux Açores et à Madère, mais c’est la découverte des Amériques qui va changer la donne. Dans les Antilles, le climat tropical et les sols volcaniques se révèlent parfaits pour la culture de la canne. Rapidement, les raffineries se multiplient et les excédents de mélasse – sous-produit de la cristallisation du sucre – sont utilisés pour produire du rhum. Ce recyclage économique est à l’origine d’un spiritueux qui allait conquérir le monde.


      Le rhum et la piraterie

      Dans l’imaginaire collectif, le rhum est indissociable des pirates et des corsaires. Boisson des marins par excellence, il servait à supporter les longues traversées, à désinfecter les plaies et à remonter le moral des équipages. Les pirates, qui écumaient les Caraïbes, en faisaient leur monnaie d’échange et leur carburant. Ce lien romanesque avec l’aventure et la liberté reste encore aujourd’hui l’une des images les plus fortes du rhum.

      Les méthodes de fabrication du rhum

      La richesse du rhum tient autant à son histoire qu’à sa diversité de production. Selon la matière première utilisée, la durée de fermentation, le type d’alambic ou encore les conditions de vieillissement, un rhum peut être léger, fruité, complexe, boisé ou explosif d’arômes. Comprendre ces étapes est essentiel pour saisir toute la complexité de ce spiritueux.


      La matière première : vesou ou mélasse

      Deux grandes familles dominent le monde du rhum : les rhums de mélasse, qui représentent environ 90 % de la production mondiale, et les rhums agricoles, issus du pur jus de canne (ou vesou).

      Le rhum de mélasse est né de la nécessité de valoriser les résidus de la production sucrière. Épais et sirupeux, ce liquide noirâtre riche en sucre est fermenté puis distillé pour donner des rhums aux profils variés, allant des rums espagnols doux et élégants aux rums britanniques lourds et corsés.

      Le rhum agricole, quant à lui, est produit à partir du jus frais de la canne. Ce procédé, plus coûteux et plus fragile (le jus doit être distillé rapidement après pressage), donne naissance à des rhums au profil végétal, fruité et vif. Les Antilles françaises, notamment la Martinique (seule AOC rhum au monde), la Guadeloupe et Marie-Galante, sont les hauts lieux de ce style.


      La fermentation : naissance des arômes

      La fermentation est une étape capitale : c’est elle qui détermine en grande partie l’intensité aromatique du rhum. Sous l’action des levures, le sucre du vesou ou de la mélasse est transformé en alcool, créant un vin de canne titrant entre 5 et 10 %.

      On distingue trois grands types de fermentation :

      Fermentation spontanée : réalisée à ciel ouvert, elle utilise les levures naturellement présentes dans l’air. Elle peut durer jusqu’à deux semaines et produit des rhums très riches en esters, aux arômes puissants de fruits exotiques fermentés. C’est la spécialité de certaines distilleries d’Haïti et de Jamaïque.

      Fermentation contrôlée en batch : plus courante, elle fait appel à des levures sélectionnées, cultivées en laboratoire ou sur place. Elle dure entre 24 et 72 heures et permet une constance de style, tout en offrant une large palette aromatique selon la souche utilisée.

      Fermentation continue : adoptée par les distilleries industrielles, elle consiste à maintenir une cuve en fermentation permanente. Plus efficace et productive, elle donne généralement des rhums légers, destinés à l’assemblage ou à la mixologie.


      La distillation : entre tradition et modernité

      La distillation concentre l’alcool et les arômes du vin de canne. Elle peut se faire selon deux grandes méthodes, héritées des influences coloniales :

      Alambic à repasse (pot still) : d’origine britannique, il est utilisé pour produire des rhums lourds et puissants, riches en esters. Chaque distillation est réalisée par « batch », ce qui nécessite un savoir-faire particulier pour sélectionner le cœur de chauffe. Les rhums jamaïcains et certains rhums de Guyane britannique en sont de parfaits exemples.

      Colonne de distillation continue : popularisée dans les colonies espagnoles, elle permet de distiller de grandes quantités en continu. Le distillat peut atteindre plus de 90 % d’alcool, produisant des rhums plus légers et subtils. Cuba, Porto Rico ou le Venezuela utilisent largement ce procédé.

      Certains producteurs combinent les deux méthodes pour créer des assemblages complexes, mêlant la richesse des rhums de pot still à la finesse des rhums de colonne.


      Le vieillissement : l’influence du climat

      Après distillation, une partie du rhum est embouteillée tel quel (rhum blanc), tandis qu’une autre est mise en fût pour vieillir. Le vieillissement est une étape déterminante, qui façonne le profil aromatique du rhum.

      Sous climat tropical, le vieillissement est beaucoup plus rapide qu’en Europe. L’évaporation, appelée « part des anges », peut atteindre 8 % par an, contre 2 % en Écosse. Ainsi, deux années en Martinique équivalent à six ou huit ans en Europe. Cette intensité confère aux rhums des Caraïbes des notes boisées, épicées et vanillées marquées, mais aussi une rondeur plus rapide.

      Les rhums vieillis en ex-fûts de bourbon sont les plus courants, mais certains producteurs optent pour des fûts ayant contenu du xérès, du porto ou du cognac, apportant une complexité supplémentaire. Le travail du maître de chai est ici primordial, car c’est lui qui décide du moment exact où le rhum a atteint son équilibre optimal.

      Les styles de rhum par région

      Le rhum, bien qu’issu d’une même matière première – la canne à sucre –, se décline en une multitude de styles. Ces différences sont liées à l’histoire coloniale, aux traditions locales et aux techniques de distillation héritées de chaque région productrice. On distingue généralement trois grandes familles : les rhums de tradition britannique, les rones hispaniques et les rhums agricoles français.


      Les rhums de tradition britannique (Rum)

      Nés dans les anciennes colonies anglaises comme la Jamaïque, la Barbade, Trinidad ou la Guyane, les rhums britanniques sont réputés pour leur intensité et leur richesse aromatique. Ils sont généralement élaborés à partir de mélasse et distillés en alambic à repasse (pot still), ce qui leur confère un profil lourd et complexe.

      La Jamaïque est célèbre pour ses rhums « high esters », aux arômes explosifs de fruits exotiques fermentés, de banane mûre et d’ananas confit. Ces rhums demandent une longue fermentation et sont appréciés aussi bien en dégustation pure qu’en assemblage, pour apporter puissance et personnalité.

      La Barbade, considérée comme le berceau du rhum, produit des spiritueux plus équilibrés, à la fois fruités et boisés, qui séduisent un large public. Trinidad et la région de Demerara en Guyane, quant à elles, offrent des rhums amples, souvent marqués par des notes de mélasse, de café et d’épices.


      Les rones hispaniques (Ron)

      Dans les anciennes colonies espagnoles – Cuba, Porto Rico, République Dominicaine, Guatemala, Panama ou encore Venezuela – le style est bien différent. Ici, la distillation en colonne est privilégiée, produisant des rhums plus légers et doux.

      Les rones hispaniques se distinguent par leur suavité, leur rondeur et leur accessibilité. Ils séduisent particulièrement les amateurs débutants, grâce à leurs saveurs de caramel, de miel, de vanille et de fruits secs. Le système de vieillissement en solera, emprunté aux vins de xérès, est fréquemment utilisé au Guatemala ou au Venezuela, apportant des couches aromatiques complexes tout en conservant une grande douceur.

      Ces rhums sont idéaux pour les cocktails élégants ou pour une dégustation facile et raffinée. Des marques comme Zacapa (Guatemala) ou Diplomatico (Venezuela) sont devenues emblématiques de ce style.


      Les rhums agricoles français (Rhum)

      Les Antilles françaises (Martinique, Guadeloupe, Marie-Galante) et l’île de La Réunion se sont distinguées en développant un style unique : le rhum agricole, issu du pur jus de canne.

      Contrairement aux rhums de mélasse, le rhum agricole exprime des arômes végétaux, floraux et fruités, souvent plus secs en bouche. La Martinique bénéficie même d’une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC), garantissant un cahier des charges strict pour la culture de la canne, la fermentation, la distillation et le vieillissement.

      Les rhums agricoles se déclinent en rhums blancs, très prisés pour le ti’punch, en rhums ambrés « élevés sous bois », et en rhums vieux de grande qualité, aux notes complexes de fruits confits, d’épices et de bois noble.

      Ce style, plus confidentiel en volume à l’échelle mondiale, est particulièrement apprécié des connaisseurs et des puristes, qui y trouvent une authenticité et une typicité uniques.


      Autres styles et influences

      Au-delà des trois grandes familles, d’autres régions développent leur propre style. Le Brésil produit la cachaça, un cousin du rhum issu du jus de canne frais, très populaire localement et base du fameux cocktail Caipirinha. Haïti, avec ses clairins artisanaux, perpétue des traditions de production ancestrales qui séduisent les amateurs de rhums bruts et authentiques.

      Dans l’océan Indien, l’île Maurice et Madagascar proposent également des rhums de pur jus, souvent très parfumés. Enfin, de nouvelles distilleries en Europe, en Asie ou aux États-Unis réinventent les codes, proposant des rhums de dégustation ou des créations innovantes.

      Les grandes catégories de rhum

      Le rhum, grâce à sa diversité de matières premières et de méthodes de production, se décline en une multitude de catégories. Chacune possède ses caractéristiques propres, son usage privilégié et son profil aromatique unique. Que ce soit pour les cocktails, la dégustation ou la cuisine, chaque type de rhum occupe une place bien définie dans l’univers des spiritueux.


      Le rhum blanc

      Frais, vif et aromatique, le rhum blanc est la version la plus pure du rhum. Distillé puis réduit avec de l’eau de source, il titre généralement entre 40 et 60 % d’alcool. Il est rarement vieilli, parfois reposé quelques semaines en cuve inox pour arrondir ses arômes.

      C’est le rhum roi des cocktails, qu’il s’agisse du ti’punch, du mojito ou encore de la piña colada. Les rhums blancs agricoles, notamment ceux de Martinique et de Guadeloupe, séduisent aussi les puristes grâce à leur intensité végétale et leur expression du terroir.


      Le rhum ambré

      Également appelé rhum élevé sous bois, le rhum ambré doit sa couleur dorée à un séjour de plusieurs mois à deux ans en fût de chêne, le plus souvent des ex-fûts de bourbon. Ce passage apporte des arômes de vanille, de coco grillée et d’épices douces.

      Parfait équilibre entre fraîcheur et rondeur, le rhum ambré s’utilise aussi bien en cocktails qu’en dégustation pure. Il constitue une transition idéale pour ceux qui souhaitent passer du rhum blanc au rhum vieux.


      Le rhum vieux

      Un rhum vieux est un rhum ayant séjourné au minimum trois ans en fût de chêne. Cette maturation développe une complexité aromatique marquée : fruits confits, chocolat, tabac blond, cuir ou encore café torréfié.

      Aux Antilles françaises, les mentions VO (Very Old, 3 ans), VSOP (Very Special Old Pale, 4 ans) et XO (Extra Old, 6 ans et plus) permettent d’identifier le vieillissement. Les rhums vieux constituent une catégorie de prestige, destinés à la dégustation pure, parfois comparés aux meilleurs whiskies ou cognacs.


      Les rhums millésimés et hors d’âge

      Plus rares et prestigieux, ces rhums proviennent d’une récolte unique et sont vieillis longuement avant leur embouteillage. Véritables témoins du temps, ils offrent une richesse aromatique exceptionnelle et sont recherchés par les collectionneurs et amateurs avertis.

      Le terme hors d’âge s’applique aux rhums les plus vieux, au-delà de 10 ou 15 ans, avec des profils d’une grande profondeur aromatique.


      Les rhums arrangés et spiced rhums

      Très populaires, notamment dans l’océan Indien et aux Antilles, les rhums arrangés résultent de la macération de fruits, d’épices, de graines ou de fleurs dans un rhum blanc ou ambré. Chaque recette est unique et reflète la créativité du producteur. Les saveurs varient du très fruité (mangue, ananas, fruits rouges) à l’épicé (cannelle, vanille, gingembre).

      Les spiced rhums, quant à eux, sont élaborés à partir de mélasse et aromatisés d’épices. Ils séduisent par leur accessibilité et leur douceur, parfaits pour les cocktails festifs ou les long drinks rafraîchissants.


      Les dark rums

      Issus d’un vieillissement prolongé, souvent en fûts fortement toastés, les dark rums se caractérisent par leur couleur sombre et leur richesse aromatique intense. Notes de caramel brûlé, de café, de chocolat noir et d’épices chaudes dominent leur profil.

      Ce sont des rhums de dégustation par excellence, qui rivalisent avec les plus grands spiritueux par leur profondeur et leur complexité.


      Les rhums overproof

      Ces rhums titrent généralement entre 57 % et 75 % d’alcool. Véritables concentrés de puissance, ils étaient autrefois destinés aux marins britanniques comme ration quotidienne (le fameux Navy Rum). Aujourd’hui, ils sont principalement utilisés en cocktails explosifs ou en flambage.

      Malgré leur degré impressionnant, certains overproofs conservent une belle expressivité aromatique et attirent les amateurs de sensations fortes.

      Comment bien choisir sa bouteille de rhum : le guide de l’expert

      Avec la diversité incroyable des styles, origines et méthodes de fabrication, choisir une bouteille de rhum peut sembler complexe. Pourtant, en s’appuyant sur quelques critères précis, il est possible d’identifier rapidement le profil adapté à ses goûts ou à l’usage envisagé. Voici les principaux éléments à considérer.


      Selon l’usage

      Cocktails exotiques : privilégiez les rhums blancs ou ambrés jeunes, vifs et aromatiques.

      Dégustation pure : optez pour des rhums vieux, millésimés ou hors d’âge, riches et complexes.

      Cuisine : un rhum ambré ou vieux apportera profondeur aux sauces et flambages.

      Moments festifs : les rhums arrangés et spiced rhums séduisent par leurs saveurs douces et fruitées.


      Selon l’origine

      L’origine géographique est un critère déterminant, car chaque région a développé une tradition propre :

      Rhums français (Martinique, Guadeloupe, Réunion) : agricoles, secs, végétaux, très typés.

      Rhums anglais (Jamaïque, Barbade, Guyana) : puissants, riches, longs en bouche, parfois très estérifiés.

      Rhums hispaniques (Cuba, République dominicaine, Panama) : doux, sucrés, ronds, parfaits pour l’initiation.


      Selon le budget

      Le rhum propose une gamme de prix très étendue :

      Entrée de gamme (15-30 €) : rhums blancs et ambrés destinés aux cocktails.

      Milieu de gamme (30-70 €) : rhums vieux, VSOP, premiers millésimes.

      Haut de gamme (70 € et plus) : rhums XO, hors d’âge, embouteillages indépendants, éditions limitées.

      Conseils de dégustation pour apprécier un rhum

      Déguster un rhum ne s’improvise pas : c’est un art qui demande attention et curiosité. Voici les étapes clés pour apprécier pleinement les subtilités de ce spiritueux.


      Le choix du verre

      Préférez un verre tulipe ou un verre à cognac, qui concentre les arômes et favorise l’aération. Pour les rhums blancs et cocktails, un verre old fashioned ou highball est adapté.


      La température de service

      Un rhum vieux s’apprécie à température ambiante, autour de 18-20 °C, tandis qu’un rhum blanc peut être servi légèrement rafraîchi. Évitez le glaçon qui anesthésie les arômes : préférez quelques gouttes d’eau pour ouvrir le bouquet.


      L’analyse sensorielle

      Œil : observer la robe, sa couleur et sa brillance.

      Nez : humer doucement pour identifier les familles aromatiques (florales, fruitées, épicées, boisées).

      Bouche : prendre une petite gorgée, la garder quelques secondes pour percevoir l’évolution des saveurs.

      Finale : évaluer la longueur en bouche et la persistance aromatique.

      FAQ – Tout savoir sur le rhum


      Quelle est la différence entre un rhum agricole et un rhum de mélasse ?

      Le rhum agricole est élaboré à partir du jus de canne frais (vesou), tandis que le rhum de mélasse provient d’un sous-produit du sucre. Le premier est plus végétal et sec, le second plus rond et caramélisé.


      Pourquoi certains rhums sont-ils très chers ?

      Le prix dépend de la rareté, du vieillissement, du mode de production et de l’origine. Un rhum millésimé vieilli 20 ans en fût sous climat tropical est rare, complexe et donc coûteux.


      Peut-on comparer le rhum au whisky ?

      Oui, dans le sens où les deux sont des eaux-de-vie de terroir et de vieillissement. Cependant, le rhum offre une plus grande variété aromatique, car il n’est pas limité à une matière première unique.


      Quelle est la différence entre rhum, rum et ron ?

      Il s’agit de la même eau-de-vie de canne, mais chaque appellation reflète une tradition coloniale : rhum (française), rum (anglaise), ron (espagnole).


      Quels sont les cocktails incontournables à base de rhum ?

      Parmi les classiques : le Daiquiri, le Mojito, la Piña Colada, le Mai Tai ou encore le Cuba Libre. Chaque style de rhum offre un rendu différent.


      Comment conserver une bouteille de rhum ?

      Stockez-la debout, à l’abri de la lumière et des variations de température. Une bouteille fermée se conserve indéfiniment, une bouteille ouverte se garde plusieurs années.


      Quels sont les grands pays producteurs de rhum aujourd’hui ?

      Les Caraïbes (Cuba, Jamaïque, Barbade, Martinique, Guadeloupe), l’Amérique latine (Venezuela, Guatemala, Brésil), mais aussi des régions plus inattendues comme l’Île Maurice, Madagascar ou encore le Japon.